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Lettres à un jeune poète

Le poète qui s’entend mentir, volontairement, sciemment, est le seul capable de dire la vérité

Friedrich Nietzsche

La pensée du poète est unique mais elle y figure tous les visages du monde

Marc Di Napoli

Note d’intention

Permettre au spectateur de s’approprier les mots de Rilke.
Homme ou femme, nous représentons cette unique facette parmi des millions d’autres.
Un jardin public, un banc, un réverbère.
Faire résonner chez le spectateur les repères familiers qui sont les siens.
Partir de ces repères pour conduire chacun, progressivement, à son rythme, vers le langage poétique.
Deux comédiens incarnent les badauds qui traversent ce lieu et qui se font les porteurs des lettres que
Raïner Maria Rilke a écrit à Franz Xaver Kappus, comme un message qui peut faire écho dans le coeur de chacun.
Une musicienne, un danseur, incarnent les muses.

La capoeira, le hip-hop, la danse contemporaine donnent chair à la poésie, comme un lien entre esprit, émotion et corps ?
Lien invisible entre l’Homme et quelque chose qui le dépasse.

Hervé Richardot

Scénographie et création lumière

Un « banc », élément central de la scénographie, sépare en deux le plateau : A Cour, trois pans de pelouse artificielle ; à Jardin, un espace épuré.
Bien souvent la poésie a une connotation bucolique, alors qu’en réalité, n’est-ce pas la manière dont on perçoit les choses qui peuvent les rendre poétiques ?
Ce banc, partagé entre vide et parc public, entre solitude et relations stériles nous raconte alors que tout peut être poétique, tout le monde est poète.
Où il n’y a rien, pas de stimuli extérieurs, l’esprit est enfin pleinement libre et propice à la création.
La recherche du vide intérieur, la solitude est traduite par une lumière lunaire qui envahie plus ou moins le plateau et laisse les différents éléments et protagonistes dans un clair obscur.A cour, le parc est solaire.
Sous des sources intenses et chaudes, il révèle absolument tout de ce qui s’y trouve. (Mais l’équilibre ne se trouve t-il pas dans un compromis entre les deux ?) Noémie Mancia

Note d’intention musicale

L’improvisation musicale propose la découverte d’instruments encore peu connus tel le zagdrum – instrument en métal résonant – et d’un instrumentarium – senza, bol vibrant, Koshi… ; au service des émotions du poete .
La harpe s’inspirera des rythmes des derviches tourneurs quand la percussion mobilisera la Capoeira.
Les instruments ne sont plus uniquement mélodiques – harpe – ou percussifs – tambour – mais forme un habillage sonore aux sentiments du jeune poete qui se dévoile et/ou Rilke qui se révèle.
Gaëla Harpen’ co

Avec : Marc Di Napoli

Mise en scène/comédien : Hervé Richardot

Création sonore/comédienne : Gaëla Harpen’co

Chorégraphies/danseur/comédien : Farid Afifi

Création lumière/scénographie : Noémie Mancia

Interview radiophonique accordée à Claire Peres dans le cadre de l’émission « A-du pe pas » sur l’antenne de Radio Bro Gwened : http://www.radiobreizh.bzh/bzh/episode.php?epid=32231

Interview radiophonique accordée à Emilie Denizet dans le cadre de l’émission « L’éclairage » sur l’antenne de RCF Sud Bretagne : https://rcf.fr/actualite/la-belle-ecriture-de-rilke-decouvrir-sur-scene-elven