Audrey David
Audrey monte sur les planches dès l’âge de sept ans. Sa passion l’entraîne à mêler ses études au théâtre, au conservatoire de la Roche sur Yon, à celui de Bordeaux (Jeu, chant, danse, expression corporelle) et à l’université Michel de Montaigne (Master 2 Arts du Spectacle). Elle y expérimente le jeu et la mise en scène. Une de ses mises en scène est sélectionnée au Festival International de Théâtre Universitaire d’Agadir au Maroc.
De cette expérience découle quatre séjours où elle intervient dans les écoles de Tiznit et ses environs. Elle met en scène le Cabaret Bourreaux, création pour neuf comédiens-musiciens-danseurs questionnant la notion de responsabilité individuelle et collective. Audrey joue dans plusieurs spectacles notamment au TNT(Bordeaux) pour la compagnie Les passeurs distraits dans Parasites, de Marius Von Mayenburg mis en scène par Cyrielle Bloy ; puis, dans Pollock, de Fabrice Melquiot, mis en scène par Gilbert Tiberghien (compagnie Tiberghien).
Elle participe au projet du collectif Libérez l’espace, création à Istanbul (Turquie). Au fur et à mesure, elle enrichie sa pratique corporelle en explorant plusieurs voix qui nourrissent son théâtre: la danse (pratique de la danse classique au conservatoire de Bordeaux, training pour danseurs avec la cie Lullaby, initiation au Tango auprès de la Cie Tango Nomade), le clown au Théâtre du cercle de Rennes, la langue des signes française …
Aujourd’hui installée dans le Morbihan, elle collabore avec La Compagnie des Masques (L’Odyssée du Bigorneau ; On purge Bébé, de Georges Feydeau, mis en scène par Yves-Marie Le Texier ; L’enfant mort sur le trottoir, mis en scène par Tatiana Le Petitcorps) et La compagnie Instant(s), sous la direction d’Hervé Richardot (Done Elvire dans Dom Juan de Molière, Peau d’âne, dans l’adaptation musicale du conte de Perrault, de Sylvia dans Le jeu de l’amour et du hasard de Marivaux et d’une galerie de personnages dans « Pris au piège », spectacle de théâtre-forum). Elle a été formé aux techniques du théâtre de l’opprimé d’Augusto Boal par Hervé Richardot.